Accro au chas

J’ai appris à coudre il y a pratiquement 20 ans grâce à ma grand-mère et une de ses amies, ancienne « petite main » dans un atelier de couture. J’ai commencé à coudre d’abord de manière occasionnelle en utilisant sa machine. Puis j’ai continué à apprendre petit à petit après avoir acheté ma première machine alors qu’il s’agissait d’un loisir encore assez confidentiel. En ce temps-là, les tissus ne se trouvaient que dans quelques magasins à Montmartre, on choisissait les patrons dans un catalogue entre Vogue et Simplicty et Burda était le seul magazine couture qui existait !

Au fil des années, avec la pratique et l’essor d’internet j’ai pu acquérir davantage de technicité dans ma façon de pratiquer la couture, je me suis équipé avec du matériel un peu plus perfectionné. J’ai fini par franchir une étape importante en passant le CAP métiers de la mode – vêtement flou en candidat libre puis le CAP vêtement tailleur.

D'où vient le chas ?

Pourquoi « Le chas d’Albertine » ? Le chas pour le chas de l’aiguille évidemment. Albertine est mon 3ème prénom mais aussi celui de mon arrière-grand-mère. C’est un petit clin d’œil à la transmission familiale et une façon de faire un lien entre passé et présent parce que justement la couture même, si ça peut paraitre un peu traditionnel, ce n’est pas du tout désuet !

Pourquoi un blog ?

Depuis plusieurs années, je suis un certain nombre de blogs dans le domaine des loisirs créatifs. C’est une vraie mine d’informations et d’idées lorsqu’on a besoin d’inspiration. Cela permet de rentrer dans les détails, de prendre un peu de recul aussi, ce qui n’est pas vraiment le cas avec les réseaux sociaux.
Ici, j’ai envie de partager un peu plus que le résultat final. J’ai envie d’aborder ce qui se passe en amont de la réalisation, la phase créative : qu’est ce qui fait qu’on choisit de réaliser tel ou tel vêtement plutôt qu’un autre comment on choisit le tissu idéal (ou pas…), les inspirations et les idées, les évolutions de la « to-do list couture» en fonction des envies et des besoins. Sans oublier de faire un petit retour d’expérience sur ce qui se passe « après » la réalisation.
Et puis garder un historique de ses activités, ça permet de voir comment on évolue !

Alors en route pour partager de la couture et des créations !